Grève générale le 10 novembre ?

Un mouvement est en train de s'organiser , parti du site qui veut faire revivre le conseil national de la resistance.

Voici le message de ce site :

"Nous sommes toutes et tous le Conseil National de la Résistance.
On ne peut pas attendre que l'inspiration vienne. Il faut courir après avec une massue. (Jack London)
Que faire, aujourd'hui, pour donner un coup d'arrêt à la liquidation, par Sarkozy et le Medef, de notre République et de son modèle social hérité du CNR?

En effet, un idéologue du MEDEF a dévoilé la vraie nature de la politique de Sarkozy : défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance. Pas l'actualiser aux enjeux de l'époque ni le mettre en oeuvre : le défaire.

Revoir à ce propos :
Les idées de Denis Kessler N°2 du Medef

Trouvez-vous cette idée intéressante ? Faut-il faire cela maintenant ? les objectifs sont ils assez définis pour permettre la réussite à tout coup ? Est-ce qu'on ne devrait pas y apporter nos idées ?...

Car Résistance me pose question !

Doit-on se lancer dans une grande mobilisation générale sans aucune précaution ? C'est à dire sans s'assurer que cette mobilisation ne sera pas inutile voire ne servira pas encore plus les "pouvoiréroïnoman" de tout bord ?

Car au delà de la résistance (qui est l'occupant ? ), ce qu'il faut maintenant c'est proposer une solution de sortie ! Et là le bas blesse ! Car cette solution ne viendra jamais des syndicalistes ou de nos représentants (c'est eux les occupants ou leurs agents infiltrés).

Sans avoir formulé encore tout ça très bien, je l'avoue, je crois que le seul combat qui vaille maintenant pour le peuple de France, c'est celui d'exiger la soumission de tous ses représentants (députés, politiques, ...) publiques à leur volonté collective !

Bref ce serait presque le combat pour exiger que :
- les paroles soient enfin respectées (liberté égalité fraternité) sinon retirées, une école qui apprend la démocratie et l'indépendance d'esprit, que la loi soit appliquée de façon impartiale (à ce titre les lois contre diffamation outrage doivent être abrogées ! ...), que la liberté d'expression soit totale (pas d'edvige...) ; qu'on applique la loi de transparence de 1978 ; ...
- que tous les discours des décideurs (et leurs arguments) soient sur Internet, que les promesses soient inscrites pour en vérifier la tenue...
-que nos représentants ou administratifs soient punis "lourdement" en cas de mensonges, de faux ...
-qu'il n'y ait plus que des mandats impératifs, ce qui obligeraient les citoyens à se préoccuper du bien public car devant définir les objectifs de ces mandats a priori avec leurs élus... (qui sont ces élus actuels qui croient tout savoir sans même écouter les gens???)
- que la dépendance au pouvoir soit punie très fortement : chez les journalistes les juges la police... jugées et condamnées par des comités de citoyens tirés au hasard !...

Bref, je m'emballe mais j'en ai assez que tous ces petits potentats qui nous prennent pour des billes et nous gâchent notre vie, pour leurs seuls petits profits et plaisirs individualistes !

Que vive enfin la démocratie ! Et j'ajoute contrairement à ceux qui appelle à la mobilisation ce n'est pas avec des idées telles que "plus de service public" que nous aurons la solution : bien au contraire !

Chez Louise
et
Chez Farid Taha on en parle aussi !

Ecrit Chez Farid Taha en commentaire !

Cher Tous,

Merci de permettre ce débat, Farid !

Je comprends la rigueur de Falconhill : Les mots font les choses !

Mais avant de refuser de "résister", car comme le dit " Louise", ou "la fable de la grenouille cuite", ou Farid,..., le pire risque pour notre société (comme pour notre planète) c'est de s'habituer à l'intolérable, et de se soumettre aux mauvaises volontés pour notre collectif de "l'occupant", de s'abandonner inéluctablement à notre perte !

C'est en effet, l'OCCUPANT, qui nous intéresse ici ! Il nous faut connaître, identifier l'objet de notre résistance ; pour ensuite en déclarer officiellement "sa non acceptabilité par le corps social", afin de donner le signal du déclenchement des fonctions immunitaires, seule condition à une survie...

Qui est l'occupant qui s'est insinué dans nos sociétés, et qu'il nous faut bouter hors de nos vie, car le laisser plus longtemps nous conduirait à la catastrophe ?

Evidemment si l'occupant n'était que Sarkozy, nous serions devant un dilemme : résister et bouter hors de France, ce qui n'est que légitimité du à l'élection et à notre constitution !

Evidemment si l'occupant n'était composé que de "capitalistes", de patrons de grandes entreprises, pour qui ne comptent que les profits, que pourrions nous faire d'autres que de harceler gentiment les puissants en attendant qu'ils se décident à renoncer !

Incidemment ce type de résistançouillettes molles existent depuis 30 ans : les hommes (Bayrou, Lepen...) ou les partis (LCR--> Pac, rénovation PS, rupture Ump...) changent, sans que jamais rien ne change !

Non tout cela n'est que symptôme d'un "occupant" beaucoup plus monstrueux dans le sens où il s'insinue depuis des lustres dans toutes nos sociétés modernes, au coeur du quotidien, et où le combattre s'apparente à ce que St Michel ou sT Georges eurent à mener avec le Dragon : chaque tête coupée, en faisant apparaître des centaines d'autres !

La force de ce dragon peut être illustrée par ce paradoxe qu'aucune société n'ose affronter avec courage :
"Car la question n'est pas tant qu'un homme nommé "Hitler" ait commis ses méfaits, ou que quelqu'autre dictateur, rien qu'avec de la propagande et quelques serviles agents réussissent à fomenter l'indicible, mais comment et pourquoi les sociétés... autorise "la possibilité" de commettre de telles monstruosités" ?

En bref pourquoi , chaque fois, l'intelligence collective laisse le soin à quelques minorités (souvent malades) de régler le destin de la majorité. Comment sa fait-il que la loi du plus fort, soit toujours agissante, affaiblissant toujours les plus faibles, et renforçant les puissants, alimentant le grand cercle vicieux du malheur et de la souffrance ?